(MP3) Contraception : Une pilule qui ne passe plus ?

12 juin 2019
Durée : 00:41:45
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La France est le pays du Monde qui privilégie le plus la pilule comme moyen de contraception. Pourtant, ces quinze dernières années, de plus en plus de Françaises délaissent la pilule pour s’orienter vers d’autres solutions (stérilet, préservatif, diaphragme, symptothermie…). En 2010, elles étaient 41% à prendre la pilule, elles ne sont plus que 33% en 2016(1). Encore considérées comme premières actrices de la contraception dans le couple, de plus en plus de femmes refusent de supporter les effets secondaires liés à la contraception hormonale : migraines, sauts d’humeur, prise de poids, dépression, baisse de libido… Au-delà de ces troubles quotidiens pour certaines femmes, selon certaines voix, prendre la pilule multiplierait les risques d’AVC, thrombose, infertilité, cancer du sein et col de l’utérus… Ces risques sont-ils avérés ? Pourquoi la pilule reste-elle le 1er moyen de contraception prescrit en France ? Au delà de son efficacité prouvée pour empêcher les grossesses, le choix d’une contraception est le résultat d’un calcul bénéfices-risques propre à chacun(e), qui prend en compte plusieurs critères socio-économiques et culturels. Plus de 50 ans après la loi Neuwirth autorisant la contraception en France,le sujet concernant les usages est abordé d’un point de vue médical, mais aussi historique et socio-culturel. Les intervenants : Dr Marie Sicot, médecin gynécologue, responsable du centre médical de la femme au CHUGA Margot Giacinti, Doctorante en sciences politiques, spécialiste de l’histoire du planning familial à Grenoble Nathalie Pellegrini, conseillère conjugale et familialeLa France est le pays du Monde qui privilégie le plus la pilule comme moyen de contraception. Pourtant, ces quinze dernières années, de plus en plus de Françaises délaissent la pilule pour s’orienter vers d’autres solutions (stérilet, préservatif, diaphragme, symptothermie…). En 2010, elles étaient 41% à prendre la pilule, elles ne sont plus que 33% en 2016(1). Encore considérées comme premières actrices de la contraception dans le couple, de plus en plus de femmes refusent de supporter les effets secondaires liés à la contraception hormonale : migraines, sauts d’humeur, prise de poids, dépression, baisse de libido… Au-delà de ces troubles quotidiens pour certaines femmes, selon certaines voix, prendre la pilule multiplierait les risques d’AVC, thrombose, infertilité, cancer du sein et col de l’utérus… Ces risques sont-ils avérés ? Pourquoi la pilule reste-elle le 1er moyen de contraception prescrit en France ? Au delà de son efficacité prouvée pour empêcher les grossesses, le choix d’une contraception est le résultat d’un calcul bénéfices-risques propre à chacun(e), qui prend en compte plusieurs critères socio-économiques et culturels. Plus de 50 ans après la loi Neuwirth autorisant la contraception en France,le sujet concernant les usages est abordé d’un point de vue médical, mais aussi historique et socio-culturel. Les intervenants : Dr Marie Sicot, médecin gynécologue, responsable du centre médical de la femme au CHUGA Margot Giacinti, Doctorante en sciences politiques, spécialiste de l’histoire du planning familial à Grenoble Nathalie Pellegrini, conseillère conjugale et familiale

 Informations

  • Ajouté par : Gilles Henri
  • Mis à jour le : 12 juin 2019 00:00
  • Chaîne :
  • Type : Conférences
  • Langue principale : Français

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