(MP3) Big data : un ogre énergétique dans le nuage ?​

7 mars 2018
Durée : 01:34:12
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Big data, cloud, internet des objets... après l'arrivée des micro-ordinateurs, du smartphone, et maintenant des objets connectés et de toute une technologie associée, l'univers numérique trace sa route de manière exponentielle dans nos usages quotidiens. Il y a 10 ans, les imageurs photo à 10 millions de pixels étaient réservés aux bons amateurs, aujourd'hui ils sont sur tous les smartphones... et il y a sur Terre 2,5 milliards d'utilisateurs de smartphones, nombre en croissance linéaire. La photo laisse la place aux images 3D et aux vidéos. Les données sont stockées massivement dans ce que l'on appelle le cloud (nuage), mais ce vocable onirique revêt une réalité toute autre: ce sont dans d'énormes data centers (centres de données) que sont traitées toutes nos requêtes informatiques (recherches, mails, vidéos, photos, etc.). Ces usines sans ouvriers contiennent des centaines de machines très puissantes … qui dégagent beaucoup de chaleur et consomment une énergie non négligeable. En France par exemple, les 130 data centers, principalement situés en région parisienne, absorberaient aujourd'hui 9% de l'électricité du pays . Serait-il temps de questionner cette réalité, de nous demander si l'on peut continuer impunément à augmenter notre consommation numérique ? D'aucuns pensent que c'est un « non sujet », que cette consommation sert des besoins jadis comblés par d'autres formes d'énergie, que le gaspillage des usagers est négligeable devant des usages professionnels, que le rendement des machines numériques ne cesse d'augmenter… Et si nous prenions le temps d'y voir un peu plus clair sur ces questions ? Intervenants Françoise Berthoud, ingénieur de recherche en informatique, écologie du numérique Denis Dutoit, ingénieur-chercheur, technologies numériques à faible consommation Big data, cloud, internet des objets... après l'arrivée des micro-ordinateurs, du smartphone, et maintenant des objets connectés et de toute une technologie associée, l'univers numérique trace sa route de manière exponentielle dans nos usages quotidiens. Il y a 10 ans, les imageurs photo à 10 millions de pixels étaient réservés aux bons amateurs, aujourd'hui ils sont sur tous les smartphones... et il y a sur Terre 2,5 milliards d'utilisateurs de smartphones, nombre en croissance linéaire. La photo laisse la place aux images 3D et aux vidéos. Les données sont stockées massivement dans ce que l'on appelle le cloud (nuage), mais ce vocable onirique revêt une réalité toute autre: ce sont dans d'énormes data centers (centres de données) que sont traitées toutes nos requêtes informatiques (recherches, mails, vidéos, photos, etc.). Ces usines sans ouvriers contiennent des centaines de machines très puissantes … qui dégagent beaucoup de chaleur et consomment une énergie non négligeable. En France par exemple, les 130 data centers, principalement situés en région parisienne, absorberaient aujourd'hui 9% de l'électricité du pays . Serait-il temps de questionner cette réalité, de nous demander si l'on peut continuer impunément à augmenter notre consommation numérique ? D'aucuns pensent que c'est un « non sujet », que cette consommation sert des besoins jadis comblés par d'autres formes d'énergie, que le gaspillage des usagers est négligeable devant des usages professionnels, que le rendement des machines numériques ne cesse d'augmenter… Et si nous prenions le temps d'y voir un peu plus clair sur ces questions ? Intervenants Françoise Berthoud, ingénieur de recherche en informatique, écologie du numérique Denis Dutoit, ingénieur-chercheur, technologies numériques à faible consommation

 Informations

  • Ajouté par : Gilles Henri
  • Mis à jour le : 7 mars 2018 00:00
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  • Type : Autres
  • Langue principale : Français

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